Le nouveau visage de Noret | S1E2

Peint en blanc sur le bitume de l’Alpe d’Huez ou imprimé en lettres capitales dans votre quotidien sportif préféré, son nom a forcément accompagné vos après-midis d’été. Tout juste retiré du peloton professionnel, Pierre Rolland se dresse une fois encore sur les pédales et rejoint la Maison Noret. Le début d’une nouvelle aventure qu’il saura vous faire partager avec toute la générosité qu’on lui connaît.

Le plaid et les pantoufles attendront. Jeune retraité, Pierre Rolland n’en reste pas moins hyperactif. Entrepreneur et consultant dans les médias, l’ancien grimpeur orléanais reprend du service sur le vélo, pour le plus grand bonheur de nos ateliers. Il faut dire que le programme est chargé, comme en atteste le principal intéressé : « Je me réjouis par avance de m’asseoir autour de la table avec les salariés de la société et de plancher sur le développement des futures tenues. Car ce sera l’une des missions qui me tient le plus à cœur : mettre mon expérience au profit du plus grand nombre. A terme, une collection-signature devrait même voir le jour, imaginée et dessinée ensemble au sein de l’entreprise. Si ce n’est pas la classe ! »

Et dans un rôle de poisson-pilote qu’on ne lui connaissait pas, le Meilleur Jeune du Tour de France 2011 pense également à la relève : « Je garde en tête les phases de tests et les événements auxquels nous participerons avec Titia (Ryo). Elle a de l’énergie à revendre et un regard neuf sur le vélo, je suis sûr qu’on formera un sacré duo ! Si je peux l’aider dans son approche du cyclisme de haut-niveau, ce sera avec le plus grand plaisir. » Généreux, on vous dit.

Plongé dans ses souvenirs, le sourire aux lèvres et les yeux rieurs, le natif de Gien s’amuse à retracer son histoire commune avec Noret : « Mes premiers tours de roues avec la marque remontent à mes années en amateur, lorsque je représentais le Comité de Bretagne. J'avais à peine 20 ans. Ça ne nous rajeunit pas ! J'ai ensuite terminé ma carrière professionnelle sous un maillot Noret, après quatre saisons en Glaz. La boucle était bouclée. »

Et si les années passent (même) pour notre Pierre Rolland national, son amour du travail bien fait et son niveau d’exigence n’ont pas pris une ride : « Derrière chaque maillot, chaque cuissard, il y a un savoir-faire et un travail de grande précision. En visitant les ateliers, on se rend rapidement compte que ce ne sont pas que des vêtements. Réaliser que ce que tu portes est passé par autant de mains avant d’arriver sur tes épaules, c’est une vraie prise de conscience. »

Bienvenue chez toi, Pierre. On prend ta roue, direction le(s) sommet(s).